Description

Les études de structure nucléaire sont centrées sur la compréhension des propriétés nucléaires loin de la stabilité. L'observation expérimentale de déformations par exemple pour des noyaux supposés magiques et sphériques a profondément modifié l'interprétation des noyaux riches en neutrons. Pour certains d'entre eux, la disparition des nombres magiques connus et l'apparition de nouveaux nombres magiques ont été constatées. Ces effets sont liés à l'influence mutuelle de certaines orbitales protons-neutrons qui déplacent l'énergie orbitale, ouvrant ou fermant ainsi des écarts d'énergie. En s'éloignant des nouveaux nombres magiques, la collectivité s'installe et on ignore actuellement quels autres effets pourraient se produire et provoquer de nouveaux phénomènes à étudier.

L'étude proposée ici porte sur la structure en couche autour des noyaux clés de la carte nucléaire comme le 132Sn (N=82), qui est très riche en neutrons, et autour du 208Pb (Z=82), qui est le noyau doublement magique le plus lourd connu. Des études de spectroscopie utilisant la spectroscopie des isomères, les moments nucléaires des états excités et la désintégration bêta des noyaux instables dans ces régions sont prévues. En particulier, les effets de la structure « single particle » en fonction de l'évolution de la déformation seront examinés en détail. Des études sont envisagées au séparateur GSI/FAIR-0 FRS en utilisant des configurations DESPEC/gSPEC, au complexe d'accélérateurs RIKEN/RIBF, ainsi que à l'installation IJCLab/ALTO. Le doctorant prendra une part active à ces expériences et sera responsable d'une partie de l'analyse des données et des résultats scientifiques obtenus. Il/elle aura également l'opportunité d'élargir son expérience en contribuant à d'autres activités du groupe.

Compétences requises

programmation C/C++, phyton physique nucléaire (instrumentation nucléaire) anglais courant

Bibliographie

https://doi.org/10.1103/PhysRevC.103.034317
https://doi.org/10.1103/PhysRevC.106.014302
https://doi.org/10.1103/PhysRevC.105.L031304
https://doi.org/10.1103/PhysRevC.107.014311

Mots clés

structure nucleaire, spectroscopie, durees de vie, processur r